de Steven Spielberg • 1h55 • 1982 • États-Unis
Une nuit, un vaisseau spatial atterrit non loin de Los Angeles. Au cours d’une courte mission d’exploration dans la forêt, l’un des passagers s’éloigne de son groupe qui repart sans lui dans l’espace. Abandonné et traqué par le gouvernement, le petit extra-terrestre tente de trouver refuge dans l’immensité de la ville. C’est alors que son chemin croise celui d’Elliott, un enfant solitaire qui, fasciné par cette étrange créature, décide de le cacher dans l’armoire de sa chambre.
Le cinéma de Spielberg a beau être totalement lié au thème de l’enfance, on y trouve que peu de films ayant un enfant pour héros. E.T. est le premier, le plus célèbre, et aussi celui que Spielberg a revendiqué comme le plus personnel, nourri de sa propre enfance et des réminiscences du divorce de ses parents. De fait, il s’avère que ce “hit” incontournable du cinéma grand spectacle, est bel et bien un film intimiste, se déroulant pour l’essentiel dans une maison de banlieue, et pour le reste à l’échelle d’un quartier
Nous sommes en 1982. Le temps est encore loin, où l’arrivée des extra-terrestres impliquera nécessairement la destruction à l’écran d’un ou deux fleurons du patrimoine mondial de l’humanité... Dans E.T., le fantastique n’intervient que par le biais d’un imaginaire “à hauteur d’enfant”, comme une réponse merveilleuse apportée à des problèmes du quotidien : si je pouvais avoir un ami extraordinaire, si je pouvais clouer le bec à mon grand frère, si je pouvais aider ma mère à rencontrer un autre homme, si je pouvais trouver le courage d’embrasser la fille qui me plaît, si mon vélo pouvait décoller et m’emmener au-delà de la triste réalité du quartier...
Dans ce monde-là, les adultes n’existent quasiment pas (hormis la mère, ils sont toujours off, de dos, dans l’ombre, ou masqués). Dans ce monde-là, la science-fiction n’est jamais technologique (E.T. construit un radar avec des objets domestiques, comme le ferait un enfant qui joue). Dans ce monde-là, l’esprit d’enfance, avec sa gravité et son insouciance, sa lucidité et son incroyable force de croyance, règne.En filmant cela avec un sens absolu du merveilleux et une totale absence d’ironie, Spielberg touche à l’universel.
Le cinéma de Spielberg a beau être totalement lié au thème de l’enfance, on y trouve que peu de films ayant un enfant pour héros. E.T. est le premier, le plus célèbre, et aussi celui que Spielberg a revendiqué comme le plus personnel, nourri de sa propre enfance et des réminiscences du divorce de ses parents. De fait, il s’avère que ce “hit” incontournable du cinéma grand spectacle, est bel et bien un film intimiste, se déroulant pour l’essentiel dans une maison de banlieue, et pour le reste à l’échelle d’un quartier.
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